29 CITATIONS DE DAISAKU IKEDA

Publié le par OUAGNI Moégnan

29 CITATIONS DE DAISAKU IKEDA

1)« Chercher dans le bouddhisme une vie paisible et tranquille, dénuée de difficultés, va à l’encontre de ses principes fondamentaux. Car la vie du bouddha Shakyamuni et celle de Nichiren Daishonin furent des luttes farouches, bien loin de vies calmes et exemptes de troubles.

On peut dire que l’authentique esprit du bouddhisme réside dans l’établissement d’un état de vie élevé et indestructible que même les obstacles les plus durs ne peuvent altérer. La véritable atteinte de la bouddhéité en cette vie consiste à se construire une foi forte, qu’aucune fonction démoniaque ne pourra vaincre. C’est ce que le bouddha Shakyamuni et Nichiren Daishonin ont tous deux enseigné par leur propre exemple. »

  1. « Si nous suivons l’esprit empli d’illusions des personnes ordinaires – un esprit qui tend à être faible et facilement ballotté – notre potentiel intérieur peut rapidement tarir, ou, pire, nous pouvons succomber à des impultions négatives et destructrices. C’est un problème du à la subtilité de l’esprit. Parce que notre esprit est la clé pour atteindre la bouddhéité en cette vie, nous devons surmonter notre faiblesse intérieure. C’est le but de notre pratique bouddhique. »

3)« Notre esprit peut tout à coup échapper à notre contrôle. Nous devons alors le dompter comme un éléphant sauvage, sans lui permettre de devenir notre maître, mais plutôt en recherchant la maîtrise de notre esprit. […] Le véritable maître de l’esprit, c’est la Loi et les enseignements du Bouddha. […] Devenir maître de son esprit, c’est vivre en se fondant sur la Loi Merveilleuse. »

  1. « Nichiren s’est engagé: »J’ai fais le serment de faire surgir en moi le désir puissant et irrévocable de sauver tous les êtres et de ne jamais faiblir dans mes efforts. » (L&T, Vol. 2, p. 125) Un désir puissant et irrévocable pour l’illumination signifie l’esprit d’aspirer à l’atteinte de la bouddhéité, quoi qu’il arrive. C’est le vœu du bodhisattva. […] Un vœu en bouddhique pourrait être décrit comme le pouvoir de briser les chaînes du karma, de se libérer des entraves du passé, et de forger un soi capable de regarder avec espoir vers un nouvel avenir.

En d’autres termes, le pouvoir d’un vœu permet de se développer grâce aux enseignements du Bouddha, d’assumer la responsabilité de notre vie future, sur la base d’un solide sens du soi, et de continuer à faire des efforts en ce sens. On pourrait dire que faire un vœu est le principe fondamental du changement. Si faire un vœu nécessite naturellement de se changer soi-même, c’est également le principe pour transformer la vie de tous les gens. »

5)« [Atteindre l'illumination est] une lutte constante, d’instant en instant, un combat intérieur entre deux démarches opposées: révéler notre état de bouddha inné ou accepter d’être dominés par notre obscurité fondamentale et nos illusions. Cet effort incessant pour polir notre vie est le coeur et l’essence de la pratique bouddhique. […] Nichiren écrit: »N’en doutez jamais, si peu que ce soit. » Il nous invite à être totalement convaincus que nous atteindrons la bouddhéité en cette vie. Ses mots contiennent aussi une mise en garde: sans le soutien d’une foi forte, nous pouvons facilement perdre de vue le but fondamental de l’illumination, et tomber au plus profond de l’obscurité et des illusions. »

  1. « Tout ce qui nous arrive a un sens. Plus encore, le mode de vie conforme à l’enseignement bouddhique consiste à rechercher et trouver le sens de toute chose. Rien n’est futile ni dénué de sens. Il ne s’agit pas seulement d’une simple question de perspective. Changer le monde commence par changer notre état d’esprit fondamental. Il s’agit là d’un principe clé du bouddhisme. La forte détermination de transformer même le karma négatif en mission peut métamorphoser radicalement le monde réel. En modifiant notre état d’esprit, en voyant dans nos souffrances ou difficultés un moyen de forger et de développer notre vie, nous pouvons en faire des sources de joie. Que même la peine devienne une source génératrice de créativité: voilà comment doit vivre un bouddhiste. »

7)« Le président Makiguchi considérait la réalisation du bonheur pour soi et pour les autres comme le dessin ou le but ultime de la vie humaine. Pour lui, le fait d’éliminer effectivement la souffrance et de créer le bonheur était la fin, tandis que la théorie pour y parvenir n’était rien d’autre qu’un moyen. De plus, il pensait qu’il était souhaitable qu’une personne ordinaire serve de modèle dans ces efforts-là. C’est à dire que même avec »un rôle de modèle offrant le plus élevé des exemples concrets », si cette personne est »complète et parfaite », alors ceux qui cherchent à suivre cet exemple le trouveront comme étant »un but qui inspire le respect, mais qu’ils ne peuvent personnellement ni approcher ni atteindre. »

Au lieu de cela, le président Makiguchi considérait quelqu’un qui effectue »la pratique bienveillante de semer la graine de l’illumination », tout en restant une personne ordinaire, comme une personne »d’un caractère inégalé ».

La plus respectable de toutes les personnes est celle qui peut servir de modèle à ceux dont la vie est plongée dans la souffrance. »

  1. « Pour le bouddhisme de Nichiren Daishonin, l’obscurité fondamentale est vaincue par l’épée acérée de la foi, en vertu du principe »remplacer la sagesse par la foi ». C’est le but essentiel de la pratique de la récitation de daimuku.

En bref, si nous cherchons l’illumination en dehors de nous, nous n’empruntons pas la voie de »l’observation du coeur », l’introspection – voie qui nous permet de dépasser le mal fondamental de l’ignorance, ou obscurité. […] Cette bataille contre l’ignorance est au coeur même du bouddhisme. »

9)« »Ichinen Sanzen » est le principe fondamental établissant que quand nous changeons, le monde change. C’est le principe qui conduit à la notion de »révolution humaine ». Tout dépend de nous-même. Nous ne pouvons pas rejeter la responsabilité sur les autres. Tout revient à nous; rien ne dépend des autres. Si nous ne comprenons pas cela, nous ne pratiquons pas la Loi Merveilleuse. »

  1. « Reconnaissant que tous les êtres humains sont des entités de la Loi Merveilleuse, et donc potentiellement dotés de la bouddhéité, les bouddhas ressentent une bonté aimante envers leurs semblables, comme une mère envers son enfant. La souffrance des gens provient de leur ignorance de la dignité de leur propre vie. Les bouddhas se désolent quand ils voient une telle détresse, et débordent d’une profonde empathie qui leur fait ressentir la douleur et l’angoisse des autres comme si c’était les leurs.

Les larmes de chagrin, les sourires, la tristesse, la joie… Les bouddhas partagent tout cela. Ils placent une confiance absolue en les gens et croient en leur potentiel. Ils les aiment et éprouvent une affection sans limite envers eux. Leur bienveillance est entièrement libre de discrimination et s’étend à tous. Elle est donc aussi large et infinie que l’univers. »

11)« [La] généreuse bienveillance des bouddhas n’est pas uniquement dirigée vers toute personne qu’ils rencontrent dans leur environnement immédiat, mais aussi vers tous les êtres imaginables, invisibles et inconnus, embrassant l’humanité toute entière, ainsi que tous les êtres sensitifs et non-sensitifs. C’est cela la réalité des Trois mille monde en un seul instant de vie.

En bref, les bouddhas ne sont pas simplement éveillés à leur propre pouvoir inhérent. Ils reconnaissent le potentiel de tous les êtres et consacrent continuellement leur énergie à les aider et rendre concret ce potentiel. »

  1. « »Manifestez votre véritable humanité! Eveillez-vous à votre propre potentiel! » Tel est le voeu fervent des bouddhas. Leur encouragement bienveillant est un hymne sans fin à l’être humain, et un salut respecteux à la vie elle-même.

C’est aussi pourquoi les bouddhas cherchent à vaincre l’ignorance ou obscurité fondamentale, et se permettent de dénoncer sévèrement l’arrogance des gens qui dénigrent les autres et ne croient pas au potentiel de la vie. Toutes les actions bienveillantes et courageuses des bouddhas envers les autres personnes sont inspirées par la bonté et l’empathie; ils se consacrent à soulager la souffrance et à communiquer la joie, à encourager les développements positifs et à réfuter les erreurs et les mauvaises actions. »

13)« Comme l’indique Nichiren en disant: »Si nos coeurs ne connaissent pas le doute, nous atteindrons naturellement la bouddhéité », nous pouvons dissiper l’obscurité du doute et du pessimisme, et faire jaillir dans notre vie le pouvoir de Myoho Renge Kyo (la Loi Merveilleuse) uniquement par une foi résolue. Le pouvoir de l’obscurité fondamentale, cependant, est aussi particulièrement persistant et profondément enraciné. Au moment précis où nous devons combattre cette obscurité, elle se glisse dans notre coeur et envahit notre vie. Nichiren Daishonin nous met ainsi en garde contre la sottise de permettre à cela d’arriver: »C’est le propre des insencés que d’oublier les promesses faites lorsque vient le moment crucial. » Nourrir le doute et l’incroyance et se détourner de l’enseignement correct, au moment même où nous devrions éveiller une foi forte, est bien insensé en effet. Les mots de Nichiren semblent résonner du cri passionné: »C’est une chance de créer de grandes causes pour atteindre la bouddhéité! Le bonheur éternel se trouve de l’autre côté de ce défi capital! »

Quoi qu’il arrive, nous ne devons pas céder au doute, nous ne devons pas être découragés. Ceux qui possèdent un tel esprit solide ne craindront rien. »

  1. « L’essence du bouddhisme n’est pas, en un sens, de rechercher une existence placide semblable à celle d’une marre tranquille, mais d’établir un imposant état de bonheur, que même les mers les plus houleuses ne parviennent pas à submerger. Bien que nous puissions souhaiter un bonheur simple où rien de fâcheux n’arrive jamais, il est impossible d’éviter d’être ballottés par les vents et les vagues de la vie lorsque mugissent les tempêtes. En effet, ce n’est qu’en faisant surgir notre force inhérente pour tracer courageusement notre chemin à traverser courageusement le maelström de l’obscurité fondamentale et du karma que nous pouvons vraiment assurer un bonheur véritable. De ce point de vue, le bonheur ne se trouve qu’au milieu du combat. »

15)« [Le véritable bienfait de la foi est] d’avancer sur la voie du bonheur indestructible à travers les trois phases de l’existence: passé, présent et avenir. C’est construire, durant notre passage en ce monde, le chemin de vie correct qui nous guidera vers l’éternité à travers le cycle sans fin de naissance et de mort. Ce chemin est également la voie la plus sûre vers la victoire dans la lutte contre les fonctions démoniaques, à la fois intérieures et extérieures. A moins de défier activement les forces négatives, nous ne pouvons réaliser une vie de bonheur éternel. […] Il est primordial que notre esprit combatif soit alimenté par une forte croyance afin de pouvoir percer l’ignorance et l’illusion, et vaincre les obstacles et les fonctions démoniaques. »

  1. « Si […], au coeur de l’hiver de la vie, nous reculons face au combat pour progresser dans notre foi, si nous doutons du pouvoir de la foi et relâchons nos efforts dans notre pratique bouddhique, nous obtiendrons au mieux des résultats insatisfaisants. Il en est de même, dit-on, pour les cerisiers: si la période hivernale requise pour sortir de la dormance est insuffisante, la floraison des bourgeons sera reportée, et les fleurs ne pourront pas toutes éclore. La clé de la victoire dans notre vie repose sur l’intensité de notre lutte pendant notre période hivernale, sur la profondeur de notre sagesse pendant cette période, et sur la richesse du sens que nous donnons à chaque journée, avec la certitude de voir revenir le printemps. »

17)« Les regrets, la plainte, et le mécontentement peuvent facilement conduire à stagner dans la foi. Il est essentiel de maintenir un esprit pur et courageux, celui de toujours aller de l’avant. Comme le dit Nichiren Daishonin: »La puissante épée du Sûtra du Lotus doit être maniée par une personne à la foi courageuse. » Si nous nous lançons le défi de faire notre révolution humaine avec la certitude de remporter la victoire absolue, nous serons capables de pleinement développer notre vie. Nous serons à même d’atteindre un état de vie d’une liberté illimitée nous permettant d’englober toutes les difficultés et les douleurs, à l’image d’un immence océan. Le moment viendra immanquablement où la signification de toutes nos expériences vécues apparaîtra de manière limpide. »

  1. « Il est essentiel de poursuivre notre route en se fondant sur la récitation de daimuku tant dans les moments de joie que de souffrance. Ainsi, nous aurons la sagesse de transformer le poison en élixir, et dans les périodes tranquilles, nous aurons la force de continuer à avancer avec encore plus de joie. Nous serons de grands »simples mortels » avec un état de vie noble, incarnant les paroles de Nichiren Daishonin: »Souffrez s’il faut souffrir, et goûtez pleinement la joie lorsqu’elle se présente. » »

19)« La destruction peut être instantanée, alors que la construction est une lutte incessante. Ce principe s’applique à tout organisation ou à tout individu. Lorsque les hommes perdent l’esprit engagé et infatigable de construire, ils provoquent eux-mêmes le déclin qui les mène à leur perte. Il suffit pour cela d’un seul instant.

Le mouvement Soka ne doit jamais oublier cet esprit de construction. Nous devons toujours avoir à coeur d’oeuvrer pour le bonheur des autres, et d’ouvrir le chemin pour nos successeurs. Suivre la voie de maître et disciple signifie graver profondément cet esprit dans nos vies, et le faire briller pour l’éternité.

Le déclin naît de l’arrogance, de l’ingratitude et de l’excès de bureaucratie. Pour un disciple, le seul moyen de vaincre ces obstacles est de faire sien l’esprit du maître et de s’élancer soi-même. »

  1. « Le même travail peut être considéré soit comme un fardeau, soit comme une mission. Cette différence de regard ou d’attitude détermine aussi si nous serons vaincus par les influences négatives ou si nous atteindrons la bouddhéité. C’est fondamentalement ce que dis Nichiren: » Seule la croyance importe vraiment. » (L&T – 1, p. 276) Cette différence de coeur, ou d’esprit, revient à décider ou non de faire ce grand vœu […].

Pleinement accepter notre pratique du Sûtra du Lotus signifie accepter, avec joie et enthousiasme, la mission d’aider de plus en plus de personnes souffrantes, et d’affronter des difficultés encore plus grandes pour la paix et le bonheur des êtres humains. Nichiren nous exhorte à activement rechercher cette manière de vivre. »

21)« Le seul moyen de répondre à l’attaque du Roi-démon est de fonder sa vie sur un »grand voeu ». Nous ne pouvons faire surgir la force nécessaire pour résister à de grandes persécutions ou à des épreuves nous touchant en tant que pratiquants du Sûtra du Lotus, si nous ne faisons de l’atteinte de la bouddhéité notre ultime objectif en cette vie et si nous ne nous dévouons pas au grand voeu du Bouddha de réaliser la paix dans le monde. C’est pourquoi Nichiren déclare avec force: »Tous mes disciples doivent cultiver un fort désir d’atteindre l’illumination. »

Une vie fondée sur un grand vœu est véritablement profonde et invincible. »

  1. « Que l’on ne dise pas ne pas hésiter à se sacrifier pour la cause et le but de sa vie,

Et venir, aussitôt après – tant soit peu, mais quand même,

Se plaindre du grand mal qu’on se donne,

Et voilà que tout s’envole pour ne laisser qu’un résidu de paroles vaniteuses.

Crainte, puis courage, ayons seulement intacte notre conviction!

Je marche dans la brousse comme le fils du lion,

En regardant la société avec lucidité et gravité.

Je ne suis vaincu ni par la peur,

Ni par le ridicule ou la tristesse,

Parce que j’ai une croyance de fer. »

23)« Décider, prier et agir, c’est la seule façon de transformer notre environnement. Sinon, même au bout de 5 ou 10 ans, »ce moment » ne se produira jamais. C’est notre détermination inébranlable à réaliser kosen-rufu, et cela seulement, qui crée »le temps ».

»Ce moment » est celui où nous mettons notre vie en action, où nous nous dressons sur la base de notre propre détermination et de toutes nos forces. »Ce moment » est celui où nous faisons jaillir une foi solide et prenons notre place sur la grande scène de kosen-rufu.

Goethe écrit: »Le moment seul est décisif; il fixe la vie de l’homme. Etablit sa destinée future. »

»Ce moment » est celui où vous décidez du plus profond de votre coeur: »Désormais, je vais me dresser et lutter! » A partir de cet instant, votre destinée change, votre vie se développe. L’histoire commence. C’est l’esprit du principe mystique de la Véritable Cause (hon’in myo), le principe d’Ichinen Sanzen. Le moment où vous vous déterminez, en toute indépendance, à agir – quand vous décidez vous-mêmes et non parce qu’on vous le demande – correspond au »moment » dont parle le Sûtra, le »moment » de la mission. »

  1. « Le Lotus, ou Renge, est une métaphore pour la simultanéité de la cause et de l’effet. Ce principe énonce que la cause et l’effet sont contenus dans un seul et même instant de vie. En d’autres termes, il symbolise également l’inclusion mutuelle des Dix Etats. Quel que soit l’état de vie, à un instant donné, il nous est possible de manifester n’importe lequel des dix états l’instant suivant.

Mais, plus important encore, la métaphore du Lotus explique que notre vie possède simultanément, à n’importe quel instant donné, la cause et l’effet de la réalisation de bouddhéité, c’est à dire les neufs états de vie (la cause) et l’état de bouddha (l’effet). »

Daisaku Ikeda


25)« Du point de vue de l’entité Myoho-Renge-Kyo, chaque vie dans le cycle de la naissance et de la mort, n’est ni caractérisée par le bien ni par le mal, de manière inhérente. Sur la base d’une diversité de causes et de conditions, elle oscille entre la manifestation de l’obscurité fondamentale et l’illumination de l’état de bouddha.

En partant des Dix Etats, nos vies individuelles ont le potentiel inné de manifester n’importe lequel des états depuis l’enfer jusqu’à la bouddhéité. C’est la nature véritable de nos vies. »

  1. « Le coeur de l’enseignement de Nichiren Daishonin pourrait se résumer ainsi: en dépit des difficultés auxquelles nous faisons face actuellement, nous devrions affronter sérieusement le présent avec un optimisme intarissable et la conviction que nous pouvons changer l’avenir.

Pour chaque événement de notre existence, notre foi et notre pratique bouddhique déterminent la direction de toute notre vie à travers le passé, le présent, et l’avenir: elle sera soit imprégnée de bonheur et de compassion, soit de souffrance et d’obscurité.

La foi signifie un espoir illimité. Il n’y a pas le moindre doute que nous pouvons créer les causes pour notre bonheur éternel dans cette vie et dans le moment présent. C’est justement parce que ses pouvoirs bénéfiques sont difficiles à comprendre que la Loi est dite »merveilleuse ». »

27)« La joie intérieure et la vitalité sont indispensables pour mener à bien notre voeu de réaliser le bonheur pour soi et pour les autres, et pour établir un réseau de personnes dévouées à la cause du bien. Nous ne pouvons inspirer les autres qu’au travers de notre propre vie. Pour cela, nous ne pouvons les aider à faire leur changement intérieur que par nos actions et notre comportement en tant que personne relevant le même défi.

Comment éveiller les vies fermées et endurcies des autres, au cours des derniers jours de la Loi, si souvent comparables à un désert glacé et inhospitalier, causé par le karma et l’auto-complaisance? Comment pouvons-nous activer leur nature de bouddha et les éveiller, à un niveau fondamental, au fait qu’ils peuvent transformer leurs vies?

C’est le défi constant de notre pratique bouddhique. C’est pourquoi nous devrions nous-mêmes nous engager à être des bouddhistes actifs et engagés, persévérant dans notre propre transformation intérieure. »

  1. 28) D'un coeur guéri et en paix naît l'humilité.
    De l'humilité naît la volonté d'écouter l'autre.
    De l'écoute naît la compréhension mutuelle
    et de cette compréhension mutuelle naît un monde de paix.

  2. 29) Faire son possible est normal.

  3. Aller au-delà de ses capacités est un défi.
    Là où s'arrêtent mes capacités, commence ma foi.
    Une foi forte voit l'invisible, croit l'incroyable,
    et reçoit l'
    impossible".


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